Si nous n’avions pas en nous ce pouvoir de guérison, nous ne serions pas aussi nombreux sur terre aujourd’hui. Le lavage des mains et les antibiotiques y sont pour beaucoup mais sont arrivés très tard dans notre courte histoire humaine.
Expérience d’un spécialiste en neurologie :
D’après Victor Frankl (professeur de neurologie et psychiatrie, créateur de la logothérapie), nos histoires de microbes et de système immunitaire donnent une vision partielle du processus de guérison. Il a été prisonnier pendant la seconde guerre mondiale dans un camp de concentration. Il a travaillé dur, les pieds blessés dans la gadoue, et il n’est jamais tombé malade. Pourquoi ? D’après lui, c’est sa motivation pour retrouver sa femme qui l’a maintenu en vie. Le désir ardent de la chercher, de la retrouver, l’espoir qu’il avait en pensant qu’elle était encore vivante, que la guerre allait bientôt se terminer, qu’il pourrait sortir du camp et partir à sa recherche, toute cette énergie positive a maintenu son système immunitaire très efficace, malgré les carences alimentaires, la fatigue et les blessures.
C’est exactement ce processus que l’on utilise dans le magnétisme.
Le processus de guérison :
Quand je passe ma main à 5 cm du corps, je sens les parties plus chaudes et plus froides. Les parties chaudes sont à équilibrer : il y a eu un traumatisme, un dysfonctionnement et le corps est en train de chercher la solution. Le fait d’imposer les mains et d’envoyer l’énergie avec une sincère intention d’aider l’Autre à se sentir mieux déclenche une meilleure circulation de tous les fluides, une harmonisation des actions de chaque partie du corps. La situation la plus flagrante que j’aie rencontrée fut celle d’une amie qui est venue me consulter pour des douleurs aux genoux, suite à un entrainement de foot. Elle ne m’avait pas précisé si c’était les deux genoux ou un seul. Quand j’ai fait la passe magnétique, j’ai senti plus de chaud dans le genou droit. Je n’ai rien dit et j’ai fait le massage en travaillant plus ce genou, avec un peu d’huile d’arnica. Au bout de quelques minutes, mon mental a pris le dessus sur mon intuition et je me suis demandé si c’était le bon genou. J’ai posé la question à mon amie et elle m’a répondu « c’est le bon », et j’ai repris confiance dans mon ressenti. Je navigue tout le temps entre mes connaissances scientifiques et mon intuition. La pratique valide mon ressenti à chaque fois. Mon amie est retournée à son entrainement quelques jours après.
Le cœur, le corps et l’esprit : un tout !
Avoir en soi la capacité de soulager l’autre n’est pas limitatif. On peut faire appel à des traitements médicamenteux, des cures, des massages, des entrainements physiques, des traitements au laser, etc. C’est un tout. Une personne qui ne compte que sur un cachet d’aspirine pour faire disparaitre ses maux de tête oublie peut-être de boire de l’eau régulièrement, de respirer l’air frais tous les jours, de dormir selon ses besoins, d’éteindre ses écrans. Pour chaque problème de santé, tout le corps est impliqué. Il ne faut pas que ce soit culpabilisant pour les personnes qui ont du mal à guérir ou qui ne guérissent pas du tout. Chacun fait du mieux qu’il peut. Je constate que le magnétisme et les massages aident à faire encore mieux. Il s’agit de se faire confiance, de diminuer la peur de la maladie, de nourrir des pensées positives qui vont aider le corps à s’organiser au mieux pour retrouver l’harmonie, la bonne santé.
Isabelle Henry
